• ASKABAK, KÉZACO ?

    (En deux mots absurdes : ce qui nous anime, ce que l'on veut faire)

    Askabak est une maison d’édition sans salariés et sans commerciaux, qui ne cherche pas à satisfaire des modes, mais à mener des explorations artistiques pour dénicher la vraie création, celle qui fonde notre passion.

    Qui sommes-nous ?

    Deux vétérans des batailles éditoriales qui cumulent ensemble plus de vingt ans d’expérience professionnelle : Melchior Ascaride et Mérédith Debaque. De ces années de labeur, nous tirons un constat : l’industrie du livre ne nous convient plus. Le marché du livre est monopolisé par la politique du chiffre, l’immédiate rentabilité des tendances. Le temps pour l’art est toujours compté et calculé à l’aune de tableaux de comptabilité, pour être ensuite scruté par l’œil cupide des sociétés de diffusion.

    Bref, notre problème, comme le vôtre (et celui de la planète), c’est le capitalisme.

    Toutefois, faire des livres est dans notre nature. Nous avons un désir profondément ancré sous notre peau, l’envie irrépressible de créer pour créer, créer pour le plaisir de travailler à plusieurs, créer pour être fiers de ce que l’on propose, explorer, essayer, et éditer avec un seul objectif en tête : publier de bons bouquins, des histoires renversantes, des acrobaties littéraires.

    Ensemble, nous avons donc décidé de construire cette structure éditoriale, modeste édifice administratif nécessaire à la publication d’autrui, dans lequel nous invitons à pénétrer les curieuses, les amateurs, les néophytes, les vieux briscards, les flâneuses, les fouinards… Attention, la peinture est encore fraîche, les murs un peu incertains, les sols à peine posés, mais les fondations sont faites de solides convictions. Et si la charpente est toute petite, l’intérieur est immense.

    Pour appliquer cette vision, voici nos trois directives :

    • Askabak n’est pas une structure à visée lucrative. Elle ne dépend pas d’un diffuseur, ces créatures économiques qui vampirisent la créativité et entraînent les lecteurs au pire, dans les tréfonds de l’extrême droite, au mieux vers une littérature fade et consensuelle.
    • Askabak ne possède pas ou peu de stocks. À mort les frais inutiles, les tirages excessifs et le gaspillage, économique autant qu’écologique. Vive l’impression à la demande qui nous offre un double avantage. Sans frais d’impression, le concept de « commercial » est enterré : un livre existe dès qu’un seul lecteur souhaite le lire, et nous disposons d’une souplesse éditoriale sans précédent : éditions adaptées aux dyslexiques, couvertures et maquettes alternatives, et autres variances et joyeusetés graphiques dont nous raffolons tous.
    • Enfin, la rentabilité n’est pas une fin, mais un moyen. Nous n’abandonnerons pas les livres qui tardent à plaire, nous n’hésiterons pas à donner à une singularité écrite la chance de se concrétiser. Les ventes serviront principalement à publier encore, et à rémunérer celles et ceux sans qui il n’y a pas de « chaîne du livre » : les artistes.

    En les suivant le plus fidèlement possible, des portes s’ouvrent vers des chemins inenvisageables dans l’édition traditionnelle, des chemins nouveaux que nous avons hâte de parcourir.

    Voilà la nature d’Asbakak, celle d’un seuil vers l’inconnu et l’enthousiasmant. Nous espérons que vous le franchirez en notre compagnie, et qu’ensemble, nous nous délecterons du plus fin plaisir qui soit : l’amour de la littérature.
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